Prénom:Sasori
Age:35 ans
Histoire:Originaire du village de Suna, son nom se traduit par le "Scorpion du sable rouge". Cela s'explique par le fait que sa marionnette favorite, Hiruko, lui offre une apparence de scorpion, ainsi que par ses marionnettes qui projettent un poison mortel. Sasori a quitté son village d'origine il y a vingt ans pour rejoindre l'Akatsuki, au sein de laquelle il fait équipe avec Deidara qui a remplacé Orochimaru, son équipier précédent. C'est le petit fils de Chyio, une de membres du Conseil de Suna aujourd'hui à la retraite. Il a l'apparence d'un adolescent mais est bien plus âgé en réalité. En effet, c'est un maître en techniques de pantins (il a ainsi créé ceux de Kankuro) mais surtout il peut transformer des humains en marionnettes dotées de chakra. Sa « collection » regroupe trois cents pantins ! Il s'est en outre appliqué à lui-même cette transformation qui explique son aspect toujours juvénile, seul son cœur humain subsistant sur sa poitrine - ce qui lui coutera d'ailleurs la vie (si l'on peut dire), transpercé par les marionnettes de sa grand-mère... qui n'étaient autres que des pantins construits à l'image de ses propres parents, disparus en mission et qu'il avait tenté de remplacer par des marionnettes...
Comme Kankuro, Sasori est donc un marionnettiste qui utilise des pantins articulés pour le combat, mais à un niveau bien supérieur ; il aurait ainsi ravagé un pays entier avec son armée de marionnettes et vaincu le Sandaime Kazekage qu'il a également transformé en pantin. Il a également de grands talents dans l'utilisation des poisons que seule Sakura pourra égaler grâce à l'enseignement de Tsunade. Sasori est très peu patient et fort peu ouvert à la discussion ; il ne laisse transparaître aucune trace d'humanité face à sa grand-mère par exemple. Pourtant, lors du combat qui l'opposera à Sakira et Chyio il se laissera tuer en n'esquivant pas la dernière attaque qu'il avait pourtant vue venir, peut-être pour rejoindre enfin ses parents.
village désirer:Kiri
Test RP:(pour ceux qui veulent montrer qui sont bon en RP^^)
Le vent soufflait comme à son habitude sur Suna, il faisait nuit noire et les grains de sables tournoyaient dans l’air en minuscule tornade. Alors que les dernières lumières s’éteignaient, des murmures s’élevaient du coin d’une maison aux fenêtres fermées.
« Alors, tu l’as ? »
« Évidement… »
Un bras fin recouvert d’une manche noire pendante sortie de l’ombre tenant dans sa main une petite bourse bien remplie. Les yeux du jeune homme s’illuminèrent quand il aperçut le petit sac. Cela semblait être pour lui la plus belle chose du monde car il était, parmit tant d’autre dans ce village, un orphelin pauvre et affamé.
*Wahou !! Tout ce que je vais pouvoir manger avec ça !!!*
L’orphelin salivait déjà à l’idée de son futur repas. Il attrapa sauvagement la bourse et la secoua pour entendre le magnifique chant des pièces qui s’entrechoquaient. Il gémit de plaisir.
« Hé, y en a combien ?? »
« Suffisamment. »
Le bras mystérieux s’allongea à la lumière de la lune faisant apparaître une épaule, un torse et la moitié d’un visage à la chevelure rouge décolorée. Ce fut un enfant de douze ans qui se dévoila entièrement à l’orphelin. Il avait le visage pâle, engouffré dans un pull à col roulé trop grand qui lui remonté jusque sous le nez, descendant jusqu’aux genoux. Il était plutôt grand pour son age et dépassait l’orphelin de quinze ans d’au moins deux têtes. Sa voix elle, était roque et sifflante laissant transparaître un faux sentiment de fatigue et de dépression.
« Nous avions un marché n’est ce pas ? »
Sasori posa sa main sur l’épaule de l’adolescent et plongea son regard sans expression dans le sien. Celui là baissa les yeux et serra son sac de pièce contre lui et se recroquevillant.
« O-o-oui… »
« Bien. Suis moi, cette ruelle n’est pas très appropriée pour ce que j’ai à te faire. »
« Me faire? Je croyais que vous aviez besoin d’un service du genre… allez chercher des trucs ou… des machins… et peut-être… peut-être des… »
Sasori n’avait pas fait trois pas qu’il s’arrêtait déjà. Il ragea intérieurement.
*Ils sont tous débile dans ce village ou quoi ?! Ils ne peuvent pas se contenter de faire ce qu’on leur dit ?!?*
Le jeune garçon se retourna en ayant le même air que précédemment, il ne laissait rien voir de sa frustration.
« Je devais te payer pour une tâche quelconque, n’est ce pas ? Je t’ai payé non ? Alors, où et le problème? »
« Euh… nulle part, y a aucun problème ! Désolé ! Allons-y ! Je suis pressé que ce soit fini pour aller vite m’empiffrer comme jamais je ne… »
Mais Sasori ne l’écoutait déjà plus. Lui aussi, il était pressé que cela finisse…
Ils marchaient rapidement, nullement gêné par le vent et glissant comme des ombres à travers les rues de Suna. Tout deux étaient nés ici mais n’avaient rien en commun. Si Sasori avait accepté de donner de l’argent à ce jeune homme ce n’était pas par charité mais plutôt pour son propre intérêt. Depuis la mort de ses parents, le jeune garçon s’enfermait dans sa chambre pour fabriquer et démonter, construire et détruire tout un tas de marionnette dans le but de les perfectionner. Car c’était là son seul et unique but, la seule chose qui l’avait emmené à conclure un marché avec cet orphelin: atteindre la perfection et il pensait l‘atteindre grâce à lui. Il ne lui manquait plus qu’un seul ingrédient que lui offrirait gentiment ce jeune homme.
Ils tournèrent dans un coin plus sombre que les autres où la lune disparaissait derrière le toit gigantesque d’une maison ronde. Sasori en fit le tour, suivit de prés par son cobaye, avant de rentrer par l’unique fenêtre encore ouverte. Sur le rebord il y avait un pot de fleur vide où la plante avait succombé aux bombardements incessants du soleil et où le sable, poussait par le vent, se déposait en fine couche. L’orphelin enjamba agilement tout en gardant son butin compressé contre sa poitrine. Il observa la pièce dans laquelle s’élevait de grande ombre qui avaient des allures de monstre, certaines avaient, des piquants alors que d’autres étaient sphériques. Soudains, la lampe accrochée au plat-fond, qui avait été jusque là invisible, projeta sur les murs sa lumières blanches ce qui effaça d’un coup les ombres menaçantes. Sasori ôta son doigt de l’interrupteur et regarda l’air surpris du jeune garçon. Il passa près de lui pour rejoindre son bureau, sans se préoccuper du bordel qui régnait à ses pieds.
« Vous… vous voulez que je vous aide à ranger c’est ça ? »
L’orphelin tendit sa main et attrapa un bras de bois qui sortait d’une carcasse très amochée. Il l’observa un court instant, le temps de se laisser absorber pas son imagination…
*Qu’est ce que ça peut bien être? Et qu’est ce que… »
« AH!!!!!!!!!!! »
Sasori se retourna doucement, exaspéré par ce type et l’observa de son tabouret. Le jeune garçon avait la bouche grande ouverte, les yeux exorbitants et une main aux doigts de fer autour de son cou, qui serrait, serrait…
Son sac de pièce tomba au milieu des débris de marionnettes qui gisaient là depuis des mois. Il posa ses mains sur les bras artificiels et essaya, tant bien que mal de s’en défaire mais plus il se débattait, plus la main serrait.
« A… l’aide !!!! Au… sec…our!!! »
Sasori éclata de rire et s’installa plus aisément sur son siège. Il étira ses bras sur toute la longueur du bureau et admira une de ses créations à l’œuvre. Il s’agissait d’une marionnette ronde faite de bois aux renforts d’acier. La main justement, qui était en acier, avait les phalanges qui se couvraient d’aiguilles lorsqu’elle attaquait. Lors de son premier et dernier « crash-test », les aiguilles n’étaient pas sorties ce qui avait valut à l’être artificiel un éclatement en pièces détachées.
« Je n’avais jamais imaginé qu’elle aurait put avoir une poigne aussi forte… ! »
« Argh ! Aide… m-oi ! »
« Ce ne sont pas là les termes de notre contrat…»
Sasori se leva et tendit sa main en avant, laissant apparaître de fins fils de chakras qui s’accrochèrent à chaque doigts de la marionnette. A présent, c’était comme si Sasori étranglé l’orphelin. La main artificielle était la sienne et sa volonté celle de la main. Il referma vivement sa main dans le vide alors qu’en face de lui se refermait aussi violemment les doigts de fers sur la gorge de l’adolescent.
Sasori baissa son bras, un sourire au lèvre et laissa tomber celui de la marionnette avec le corps. Il se retourna et ouvrit un tiroir derrière lui, attrapant un Kunaï. Il alla vers le cadavre tout chaud de l’ancien orphelin et le retourna sur le dos. Il planta son arme au centre de la poitrine du jeune garçon avant de dessiner un cercle autour du cœur qu’il s’empressa d’attraper. Ses mains étaient pleines de sang, son pull aussi et le sol ne tarderait pas à en être inondé. Sasori fila vers son bureau sans quitter des yeux le cœur frais, il le déposa dans la boite blanche qu’il avait soigneusement préparé des semaines auparavant. Il attrapa le couvercle rond qu’il vissa jusqu’à ne plus pouvoir. Il se tourna et fit face à l’armoire gigantesque qui était encastrée dans le mur. Sasori tendit ses deux bras en avant et ses fils de chakras disparurent à travers l’entrebâillement de la porte. Celles là s’ouvrirent doucement dans un grincement sourd. Le jeune garçon plia son index droit et son auriculaire gauche… Quelque chose bougea dans le placard. Il remmena doucement ses mains vers lui tirant ou presque, sa marionnette. Celle là, quand elle apparût n’avait rien de spécial. Elle avait une tête humaine, deux jambes et deux bras et un buste. Une petite touffe de cheveux bruns et des yeux noisettes et un trou dans le torse où devrait normalement loger un cœur humain. La marionnette s’approcha doucement d’un pas brisé par les enjambements qu’elle devait faire pour se frayer un chemin jusqu’à son maître.
Après un moment qui parût interminable à Sasori, elle arriva a bon port. Le garçon leva un bras en l’air pour la redresser car elle était toute tordue. Il souffla doucement dessus pour enlever la poussière et d’un geste amical, il lui ébouriffa les cheveux. La marionnette garda la position que lui avait donner son maître et attendit que celui-ci lui donne un cœur, ce qu’il s’empressa de faire. Il enfonça la petite boite ronde taché de sang dans le trou et se frotta les mains après.
*Le plus difficile maintenant… : la réanimation*
Sasori monta sur son tabouret puis sur son bureau. De là, il surplombait toute sa chambre, on aurait dit un véritable cimetière de marionnette. Il plaça ses mains parallèlement et écarta ses doigts qu’il faisait volontairement trembler. Ce fût comme un miracle, toute les marionnettes qu’elles fussent en morceaux ou entières se mirent à bouger, à se lever et à se déplacer sur les côtés de la chambre laissant apparaître les cercles et des signes blancs sur lesquels elles avaient reposé depuis longtemps. En fait, le désordre de la chambre de Sasori était un « bordel organisé »: dans chaque cercle reposait des signes qui correspondaient à chacune des marionnettes rangé sur le côté. Si Sasori les étalait volontairement au sol c’était pour masquer ces signes à sa grand mère qui ne se doutait pas que chacune de ses créations était un meurtre de son petit fils.
Il ne restait plus que le cadavre de l’orphelin.
Sasori baissa ses bras et sauta de son perchoir pour ôter le mort de son cercle. Il le fit rouler sous son lit laissant derrière lui une traînée de sang.
*Je nettoierai plus tard… *
Il se plaça sur le cercle à un endroit bien précis et, d’un mouvement léger de l’index et de l’auriculaire, il emmena sa marionnette au cœur humain au milieu de la pièce qui était aussi, le milieu du cercle.
« Kugutsu no jutsu !!!»
C’était la seconde foi qu’il utilisait cette technique de cette façon. La première s’étant soldée par un échec cuisant parce qu’il avait manqué de « matériel », Sasori espérait en ayant apporter ce cœur, réussir à donner réellement vie à sa marionnette sans devoir lui insuffler du Chakra constamment. Cela sembla marcher dans les quelques premières secondes, la marionnette avait baissé la tête, fermé les yeux… Rien de vraiment particulier mais qui était, pour Sasori, des mouvements insupportables qui créait en lui un stress immense. Finalement, la marionnette tomba par terre dans un fracas qui ressemblait étrangement à celui des os qui se brisent.
« NON !!! POURQUOI ??!?!! »
Sasori s’attrapa la tête et tomba à genou au sol, l‘air fou. Il frappa rageusement le sol, faisant valser du sang partout en criant, en hurlant. Il ne comprenait pas.
« Pourquoi ?! Pourquoi je n’arrive pas à faire cette fichue technique ?! POURQUOI ???!!! »
« Sasori? »
Chiyo, sa grand mère était entrain de descendre l’escalier et s’apprêtait à entrer dans la chambre.
*Argh! Il me manquait plus que cette vieille peau!!*
D’un claquement de doigt, les marionnettes parfaitement alignées contre le mur retombèrent sur le cercle dans un bruit sourd. Chiyo entra à ce moment et fut surprise de ne rien voir, il y avait un énorme nuage de poussière qui inondé la pièce. Quand il fut dissipé, la grand mère entra et se prit les pieds dans une marionnette.
« Sasori ? Qu’est ce que tu fais ? C’est quoi tout ça ? Hein ? Dis moi, qu’est ce qui se passe ? »
Sasori ne bougea pas. Il fixait la marionnette au cœur humain qui était maintenant écrasée par les autres. Il mit du temps avant de répondre ce qui inquiéta Chiyo. De toute façon, elle ne pouvait pas s’approcher de lui, sa chambre était un terrain miné par les marionnettes. La grand mère cria en apercevant le liquide rouge par terre.
« Sasori ! Réponds moi ! Tu es blessé ?! »
« Eh… mamie… c’est mes marionnettes que j’essayais de réparer… mais j’ai fait tombé le pot de peinture alors… »
Il releva la tête et fit un petit sourire enfantin à sa grand mère.
« C’est rien, tu peux repartir te coucher, je vais nettoyer. »
« Bien… tu es un bon garçon Sasori. Ne te couche pas trop tard compris ? »
Il lui fit un signe de la tête et se releva en s’essuyant. Sa grand mère referma la porte et reparti se coucher. Sasori s’installa sur son lit en fixant le centre de sa chambre. Il croisa ses bras sur ses genoux et jura qu’un jour il arriverait à créer des marionnettes à partir d'être humains